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"Chauds dehors ! De la fraîcheur face aux îlots de chaleur urbain"

Les îlots de fraîcheur pour lutter contre les îlots de chaleur : Cette publication de l’Agence d’Urbanisme de l’Agglomération Marseillaise (Agam) de juillet 2018 traite du confort thermique des espaces publics en été

Mis à jour le
16 mai 2024
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Cette publication de l’Agence d’Urbanisme de l’Agglomération Marseillaise (Agam) de juillet 2018 traite du confort thermique des espaces publics en été, un phénomène plus particulièrement connu sous le nom d’îlot de chaleur urbain.

Dans un contexte de réchauffement climatique, accompagné de perturbations météorologiques importantes, l’îlot de chaleur urbain risque notamment d’accentuer le réchauffement climatique et d’intensifier les épisodes caniculaires. Ce phénomène microclimatique se définit par un écart de température entre la ville et la campagne, entre la ville et sa périphérie : on mesure des températures plus élevées en ville, essentiellement durant la nuit,  en raison de leur morphologie, de leurs matériaux, de leurs activités, etc. Les tissus urbains très minéralisés et très denses emmagasinement de la chaleur durant la journée et la restituent la nuit, empêchant ainsi le refroidissement de l’air en ville la nuit et ce, en permanence.

Ce papier vise à « réinterroger la fabrique de la ville à l’heure du réchauffement climatique » où l’enjeu porte sur des évolutions dans la conception et dans la gestion des espaces publics urbains.

Après un rappel sur les causes et les conséquences des îlots de chaleur urbain, cette publication propose des solutions à mettre en œuvre en matière de structuration et d’aménagement d’espace pour favoriser au contraire la formation d’îlots de fraicheur.

Les principaux points de l’Agam pour retrouver du confort thermique en ville sont les suivants :

  • Mesurer la température de surface des espaces en fonction de l’occupation du sol (structure et caractéristique) grâce à la télédétection pour identifier et localiser les zones de fraicheur, les espaces végétalisés, et les zones de chaleur, les espaces minéralisés.
  • Considérer l’espace public comme un indicateur de confort : les villes, génératrices de microclimats urbains, ont un rôle important à jouer pour limiter le ressenti de fortes chaleurs dans les espaces publics.
  • Reconsidérer les politiques d’urbanisme et d’architecture pour favoriser un modèle d’aménagement adaptable au réchauffement climatique : mettre en œuvre des solutions urbaines en fonction des caractéristiques et des enjeux du climat méditerranéen, notamment en période estivale. Pour ce faire, il s’agit de :
    • Utiliser des matériaux adaptés pour réduire la chaleur de surface.
    • Agir sur les volumes et l’orientation des formes urbaines pour favoriser la dispersion de la chaleur et apporter une ventilation naturelle.
    • Favoriser une architecture bioclimatique pour mieux s’adapter au contexte et au climat environnant.
    • Végétaliser la ville et redonner une place à l’eau qui jouent le rôle de thermorégulateurs en apportant de la fraicheur dans les espaces les plus exposés aux chaleurs.
    • Encourager les comportements vertueux pour limiter des émissions de chaleur directes et réduire les consommations énergétiques dans la construction.
    • Réaffirmer la relation ville-nature pour rendre des espaces urbains plus respirables, plus agréables et naturels. 


>> N°75 - ENVIRONNEMENT : Chaud dehors ! De la fraîcheur face aux îlots de chaleur urbains AGAM - 12 pages - juillet 2018

 

>> Voir le dossier Canicule et confort d'été
Ce dossier rassemble des ressources sur la problématique du réchauffement climatique et du traitement des surchauffes qu'il occasionne dans le bâtiment.

 

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