Extension - Grand-Hôtel du Cap-Ferrat (Prix spécial du jury)
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Mardi 17 septembre, le SACA et COTE magazine ont dévoilé les projets lauréats de cette douzième édition du concours.
Extension - Grand-Hôtel du Cap-Ferrat (Prix spécial du jury)
Villa G, Clément Conil Architectes
La villa G est une intervention dans l’existant ou comment la création d’une extension aussi humble soit elle peut permettre de repenser totalement l’esthétique d’une bâtisse pour le moins désuète. La création d’une verrière tout en transparence protégée d’une fine casquette béton filante redéfinit totalement la perception de l’ouvrage et le transpose dans une modernité respectueuse et valorisante pour l’existant.
Pour en savoir plus sur le projet
Rénovation d'un pavillon, Michaël Menuet
Ce projet a été pensé pour un couple avec enfant, ayant vendu son appartement marseillais rénové par l’agence pour s’installer dans une maison individuelle au Beausset en plaine agricole. Construit dans les années 1980, cet habitat pavillonnaire est un produit standardisé à coup modéré, dont les aménagements intérieurs sont paralysés par des usages d’une autre génération et consommateur d’une énergie carbonée aujourd’hui remise en cause. A l’origine, l’espace en rez-de-chaussée s’organise autour d’un salon-salle à manger. À l’étage, au niveau d’une surélévation de garage, se trouvent deux chambres et une salle de bains. Les espaces sont peu ouverts sur le jardin. L’idée a donc été de décloisonner le rez-de-chaussée et révéler la charpente pour créer un grand espace traversant, répondant aux usages de la famille. Désormais, le salon-salle à manger s’ouvre sur le jardin et offre des vues sur les collines. Les trois chambres à l’est ont été conservées et le garage transformé en chambre parentale, ce qui a permis de regrouper les chambres, séparées par un bloc servant réunissant salle de bains, w.-c., poêle à bois et rangement. La mise en valeur de la charpente a contribué à offrir une volumétrie confortable.
Allées de la Liberté, Heams et Michel Architecte
Encadrés par le port et la vieille ville d'une part, et le Palais des Festivals et la colline du Suquet de l'autre, ces kiosques bénéficient d'une localisation exceptionnelle. Leur conception vise à estomper les frontières entre art et architecture, offrant à la fois des installations pratiques et artistiques. Ils se déclinent en quatre fonctions : trois sont dédiés à la restauration rapide, deux accueillent les boulistes, un autre abrite des installations sanitaires et le dernier concentre les aspects techniques du site. Leur structure, revêtue de panneaux d’aluminium thermolaqués et ornée d'une résille à motif de croisillons, traduit une esthétique moderne. La particularité de ces kiosques réside dans leur capacité à se transformer : ouverts, ils invitent le public ; fermés, ils se fondent dans le paysage urbain comme de mystérieux objets d'art. Le jour, leur couleur varie au gré de la lumière solaire. La nuit, ils se muent en lanternes urbaines grâce à des rubans lumineux, contribuant à la sécurité des Allées de la Liberté. Transportés sur site par convoi exceptionnel, ces kiosques témoignent d'une approche innovante en matière de construction urbaine durable.
Maison médicale pluridisciplinaire, Claire Valette (Agence iOTA)
C’est un équipement qui reflète parfaitement la démarche de l’agence IOTA, questionnant les besoins et misant sur des solutions sobres. Sa ligne architecturale est apaisée, rassurante, familière. Le bâtiment joue d’une écriture contemporaine tout en renouant avec le patrimoine de la vallée de la Guisane, comme une vraie architecture de montagne. Le béton brut réinterprète la minéralité des bâtisses alpines avec un matériau contemporain en partie disponible localement. Ce socle assure la stabilité structurelle en zone sismique, la résistance au feu et la durabilité des espaces accueillant les publics. Le mélèze brut local est mis à l’honneur à travers tous les détails de façades et aménagements intérieurs. La construction est recouverte d’une grande enveloppe de bois qui constitue charpente, façades, coursives et protections solaires, créant des rythmes et transparences. La simplicité de la forme de la construction, la réinterprétation de matériaux vernaculaires, les jeux de lumières de son enveloppe en bois, sa grande toiture débordante, en font un lieu apaisé, qui a d’ailleurs reçu le niveau Or du Label Bâtiment durable méditerranéen.
Logements seniors Villa Clématites, Cyril Chênebeau
Le projet de logements pour seniors Villa Clématites, propose une intégration soignée dans un quartier hétérogène. La parcelle était occupée par une petite maison en R +1, engoncée entre deux hauts murs pignons, et l’implantation du bâtiment a comblé cette dent creuse urbaine. L’immeuble dispose de deux façades en béton brut, une sur rue et une sur cour. Les meneaux épais créent des jeux d'ombre et de lumière. Le traitement des balcons-loggias forme sur rue une sorte de double peau. La résidence comprend onze logements de type studios mono-orientés et un grand appartement traversant. L’exiguïté de la parcelle ne permettait pas de réaliser un véritable hall d’entrée fermé en rez-de-chaussée. Cette contrainte a été mise à profit pour proposer un accès atypique, comme une porte cochère donnant directement accès aux circulations verticales. La toiture est desservie par un ascenseur, permettant aux résidents de disposer d’un beau rooftop partagé. Le projet présente ainsi des logements fonctionnels pour les seniors, avec des espaces extérieurs privés et des aménagements communs propices à la convivialité et au bien-être.
Bâtiment sport-santé- logement La Frayère, Comte & Vollenweider
Ce projet alliant sport, santé et logements résonne comme un manifeste pour les programmes de renouvellement urbain. Installé à l’entrée du quartier de la Frayère, ses intentions spatiales se schématisent par deux parties distinctes, l’une orientée au sud et l’autre au nord. Le pôle sport se compose d’un city stade ainsi que des salles de danse et de boxe. Le pôle santé se déploie sur deux niveaux. Le reflet du vitrage permet à cet équipement de se fondre dans le végétal de la place. Cet ensemble compose une masse, un socle sur lequel viennent se poser des logements traversants pour un confort thermique en été. Guidée par la volonté de minimiser l’impact carbone de l’acte de bâtir, l’agence à chercher à utiliser les matériaux qui paraissent les plus adaptés pour les fonctions qu’ils abritent et favorisé au maximum les matériaux biosourcés et les circuits courts.
"La fluidité des lignes", Luc Svetchine
Installé sur la Côte d’Azur, Luc Svetchine développe essentiellement des projets dans le domaine de l’hôtellerie, la maison individuelle, la rénovation ou la restauration de bâtiments anciens ou classés. Sa démarche est fondée sur la continuité du suivi du projet d’architecture, de la première esquisse à l’ultime détail d’exécution.
"Pour réaliser le projet tout en restant le plus fidèle à l’image conceptuelle d’origine, l’architecte doit s’impliquer dans toutes les phases de son évolution.Il n’existe pas d’architecture contextuelle sans une démarche urbanistique ou paysagère, pas plus que de réèlle maîtrise des ambiances intérieures sans une intervention sur le design."
ARCHITECTE ou société d’architecture
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