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Le marché de la rénovation énergétique est aujourd’hui en forte croissance aussi bien pour la maison individuelle que pour le logement collectif. Pour aider les architectes à y prendre toute leur place, l’Ordre propose de nouveaux contrats-types pour la rénovation. Leur mécanique répond aux contraintes et aux particularités de la conduite d’un chantier pour le compte de particuliers.
Non-sachant, les particuliers demandent des outils contractuels simplifiés pour encadrer leurs relations avec les architectes et les artisans ou les entreprises. La signature d’un contrat d’études préalables avec l’architecte suivi d’un contrat global regroupant dans un document unique des prestations de maîtrise d’œuvre et une offre de travaux est pour les ménages gage de simplicité et synonyme d’un chantier serein. Car pour les particuliers, un chantier de rénovation est souvent perçu comme une source de tracas.
Le nouveau « contrat-type Rénovation » proposé par l’Ordre se décompose en deux parties distinctes et complémentaires :
La mission de l’architecte consiste à faire un diagnostic de l’existant et des préconisations de travaux de rénovation et/ou d’amélioration de la performance énergétique. Elle fait l’objet de la remise d’un rapport de synthèse au client en fin de mission.
Des missions optionnelles sont également prévues, telles que la mission d’assistance pour la demande d’autorisation d’urbanisme ou encore la réalisation d’un audit énergétique éligible au financement MaPrimeRénov’.
Pour plus de renseignements sur cet audit énergétique.
Ce contrat combine une offre intégrée de prestations de maitrise d’œuvre et une offre de travaux. Il est particulièrement adapté aux projets de rénovation courants, sans intervention lourde. Ici, les entreprises ne sont pas mises en concurrence entre elles par l’architecte comme le prévoit un contrat de maîtrise d’œuvre classique.
L’architecte se charge du suivi et de la coordination de la réalisation des travaux : il vérifie leur avancement et s’assure que les demandes de paiements de ses cotraitants sont cohérentes.
Il est accompagné d’une convention de cotraitance entre architecte et artisans et/ou entreprises qui régit les relations contractuelles entre eux.
Ces contrats-types visent à faciliter l’intervention de l’architecte avec l’objectif de simplifier les démarches du particulier et d’inscrire le projet de rénovation énergétique dans une perspective globale d’amélioration de la qualité d’usage et de la valeur patrimoniale du bien.
Ils seront prochainement complétés par la publication d’un contrat spécifique « Mission d’audit énergétique éligible au financement MaPrimeRénov’ ».
Le CNOA publie ces nouveaux contrats-types spécifiques à la rénovation de logements de particuliers en collaboration avec l’association « Les Architectes de la Rénovation », la CAPEB et avec l’appui de la MAF.
ARCHITECTE ou société d’architecture
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Commentaires
C'est une bonne nouvelle, les
C'est une bonne nouvelle, les architectes sont largement qualifiés pour ce genre de prestation, ça c'est une évidence je crois.
Simon
CONTRAT GLOBAL : il s’agit
CONTRAT GLOBAL : il s’agit donc de se mettre « dans le même sac » que les entreprises (ou alors, les mots n’auraient aucun sens). Et donc de nier notre qualité d’architecte, maître d’œuvre forcément indépendant des entreprises, car l’expertise et les conseils doivent être désintéressés pour être crédibles, évidemment.
Je trouve curieux (euphémisme) que l’Ordre prône l’abandon de notre métier, surtout dans une pratique qui n’est pas du tout adaptée aux aléas importants de toute intervention dans l’existant (contrat de vente de travaux - obligation de résultat - et non de vente de conseils - obligation de moyens).
CONTRAT D’ÉTUDES PRÉALABLES À TRAVAUX DE RÉNOVATION : Nous nous y engageons sur « les préconisations de travaux, une estimation de leur coût global, les délais de réalisation ». Tout ceci avant l’opération elle-même. Or dans une rénovation, les aléas sont inévitables et peuvent survenir en cours de chantier. Comment pouvons-nous prendre des engagements que nous ne sommes pas en mesure de tenir ? C’est un non-sens juridique et une planche savonnée pour les architectes.
Qu’en pensent ceux qui nous lisent ?